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Hong Kong Watch and Clock Show - Des horizons incertains

October 2013


Compte-rendu du dernier Hong Kong Watch and Clock Show.

Si à BaselWorld c’est avant tout l’image qui compte, tandis que les affaires se traitent à l’abri des façades des stands, au Hong Kong Watch and Clock Show c’est essentiellement d’affaires dont on parle. Avant de pénétrer dans les halles d’exposition, on passe par «the small order zone», où l’on peut passer ses «petites commandes»: comprenez au minimum 100 pièces, si possible 1’000 pièces. C’est juste un ordre de grandeur quant à la quantité de montres qui se négocient lors de ce grand show.

Hong Kong Watch and Clock Show - Des horizons incertains

Pour un journaliste, la visite peut se révéler frustrante. La plupart des exposants refusent qu’on photographie leurs montres (sans qu’on comprenne bien si c’est par peur d’être copié ou par crainte d’être désigné comme étant un copieur) et ceux qui semblent présenter des pièces intéressantes ne s’intéressent qu’à vendre et n’ont aucun matériel à offrir. On ne parviendra donc pas en savoir plus sur telle montre qui arbore les heures de prière du pieu musulman ou telle autre à la forme étonnante d’un macaron de chez Ladurée.

Par contre, ce qu’il est facile de trouver à Hong Kong, ce sont des informations statistiques. Où l’on apprend officiellement que la Suisse a exporté cette année de janvier à juillet la valeur de 2.7 milliards de dollars, soit environ la moitié du marché. On y décèle aussi l’importance grandissante de Macao, dont les importations ont connu un +25%. L’explication? Les revenus générés par les casinos de Macao représentent un chiffre d’affaires aujourd’hui 6 fois supérieur à celui de Las Vegas!

Ceci dit, de nouveaux acteurs intéressants font leur apparition. A l’image de la marque chinoise Memorigin, qui emploie désormais 1000 personnes dont 50 uniquement dédiées à la fabrication de tourbillons, dont un tourbillon de jade négocié aux alentours de 380’000 US$!

Mais à la lecture de notre reportage, vous découvrirez également d’intéressantes propositions faites par des acteurs aussi différents que The Chinese Timekeeper – un européen vendant la culture chinoise aux chinois! -, ou la production très variée et thématique de Solar Time, ou encore la marque Acestar qui a signé un contrat avec le Van Gogh Museum d’Amsterdam qui lui a conféré les droits de reproduction de ses oeuvres. Et mille choses encore…

A découvrir dans Europa Star 5/2013

Source: Europa Star October-November 2013 Magazine Issue