(Suite de l’article “En marge du SIHH...”) A mes yeux, après tant de montres vues au cours de cette semaine, la plus belle et la plus poétique de toutes aura été la dernière: la DB28 Skybridge de De Bethune.

Nulle autre indication sur cette montre que les heures et les minutes. Mais quel spectacle! Acérées comme de très fines dagues, ces deux aiguilles animées par un mouvement entièrement original, orbitent au-dessus d’un cadran concave en titane, d’un bleu-miroir profond d’une rare splendeur, dans lequel sont insérées de parfaites microsphères d’or et de diamant figurant les corps célestes.

Au bas de la montre, en-dessous d’un pont en forme de flèche pointant vers l’inconnu, tourne sur elle-même une Lune sphérique qui est une des signatures emblématiques de cette marque. La fascination esthétique, les jeux de renvois entre l’infiniment grand et l’infiniment petit atteignent ici une splendeur rare et tout à la fois très contemporaine. Pour une fois, on ose un mot bien trop galvaudé par le “marketing”: émotion. Belle touche finale.

En marge du SIHH: stations orbitales et satellites

Source: Europa Star Première Vol.15, No 1