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SPECIAL JAEGER-LECOULTRE - Duomètre à Sphérotourbillon

February 2012



Duomètre à Quantième Lunaire 40.5 - The classicism of round watches - Rendez-Vous - Grande Reverso Lady - Grande Reverso - Jaeger-LeCoultre Deep Sea Chronograph

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L’arbre d’inventions Jaeger-LeCoultre

On a pu parfois comparer une manufacture historique comme la Manufacture Jaeger-LeCoultre à un arbre. Et il est vrai qu’avec ses racines bien ancrées, son tronc solide et ses branches épanouies, la Grande Maison, tel un arbre, a fait du temps son complice. Car seul le temps a permis cette lente et progressive accumulation de connaissances, de savoir-faire et de métiers, le déploiement de tant d’inventions radicales dont les fruits sont devenus autant d’icônes horlogères. Mais à cet “arbre”, il fallait tout d’abord un terroir.

Terroir

Ce terroir, ces racines, c’est la Vallée de Joux. Un lieu rude, isolé, au climat inhospitalier et aux ressources limitées. Pour survivre, ses habitants, en véritables pionniers, ont dû faire preuve d’un esprit d’invention et d’entreprise hors du commun. Peu à peu, cette vallée s’est ainsi muée en “Rome des complications” et ses habitants, paysans pour la plupart, en horlogers de haut vol.

C’est dans ce contexte que naît en 1803 Antoine LeCoultre. Ce fils de forgeron est un horloger quasiment autodidacte et passionné de sciences exactes. Obsédé de précision, il va employer toute son énergie et passer littéralement ses jours et ses nuits à créer de nouvelles passerelles entre la science en plein développement et le monde traditionnel de l’atelier du paysan-horloger. En 1833, il fonde son propre établissement. Grâce aux inventions fondamentales qu’il y met au point, cet atelier deviendra le véritable tronc de la Manufacture telle que nous la connaissons aujourd’hui. En 1833, il y conçoit le premier outil à tailler les pignons dans de l’acier plein, ce qui lui permet de standardiser et d’homogénéiser ce composant fondamental du mouvement mécanique horloger. En 1844, il invente le Millionomètre, premier instrument de l’histoire horlogère à être exact au micron près. Invention capitale que cet instrument de précision qui ouvre la voie à la fabrication des premiers calibres à complication en petites séries! Enfin, en 1866, après avoir intégré progressivement bien des métiers horlogers, il inaugure la première manufacture de la Vallée de Joux. Cette réunion sous un seul toit de tous les talents et de tous les savoir-faire nécessaires à la création complète d’un garde-temps, va permettre de franchir de nouvelles frontières horlogères.

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Savoir

Précision, Fiabilité, Fonctions et Style vont dès lors pouvoir pleinement se déployer. Cette expertise va faire de la Manu-facture Jaeger-LeCoultre la plus inventive au monde, avec ses 398 brevets déposés, dont 80 depuis l’an 2000. En effet, dans chacun de ces domaines, la Manufacture intégrée va accomplir au cours de son histoire des avancées déterminantes. Dans le domaine du style, elle parvient, exemple parmi tant d’autres, à donner naissance à de nouvelles aventures esthétiques en miniaturisant ses calibres, comme le Calibre 101 ou le Duoplan. Dans celui de la précision, terrain d’excellence de la Manufacture, elle a sans cesse cherché à repousser les limites de la chronométrie avec ses chronomètres de marine, ses tourbillons d’observatoire, l’institution du test « 1000 Hours Control », l’invention du système Dual-Wing, la création des mouvements Gyrotourbillon puis Sphérotourbillon.

Inventions

En ce qui concerne les fonctions, la Manufacture a accompli nombre d’avancées décisives: évoquons le remontoir à bascule, inventé en 1847 déjà, qui, en cumulant les fonctions de remontage et de mise à l’heure, a rendu caduque l’utilisation de la clé de remontage jusqu’alors obligatoire, ou le mouvement quasiment perpétuel de la pendule Atmos, ou encore le double barillet 8 jours, le calendrier perpétuel 8 jours, la couronne amovible… En matière de son également, la Manu-facture a mis au point des innovations fondamentales, comme le régulateur silencieux des répétitions minutes, le timbre cristal, les marteaux trébuchets, le réveil 8 jours, la montre Memovox, ou la montre de plongée avec alarme. Enfin, dans le domaine de la fiabilité, la résistance des garde-temps à tous les aléas a été explorée comme nulle part ailleurs: songeons simplement au boîtier réversible, au triple fond de la montre Polaris, au profondimètre mécanique, à la clé de compression, aux amortisseurs de chocs, aux recherches menant à l’absence de lubrification.

Toutes ces avancées décisives, toutes ces explorations techniques et esthétiques ont été menées avec l’obsession constante de la pérennité. Véritables condensés des valeurs symboliques de la Manufacture, les produits nés de cette intégration de tous les métiers possèdent ainsi une cohérence et une intégrité propres qui en ont fait, pour nombre d’entre eux, de véritables icônes horlogères.

On pourrait évoquer le légendaire Calibre 101, dont les origines remontent à 1929, plus petit mouvement mécanique au monde qui, par sa petitesse même, a permis de créer d’inédites lignes joaillières intégrant la mesure du temps dans l’éclat des pierres. Ou penser à l’Atmos (1928), cette pendule à nulle autre pareille qui respire tout simplement avec le temps, condensé elle aussi de science et d’art décoratif. Et que dire alors de la Reverso (1931), dont la véritable saga n’est plus à décrire, qui réunit si précisément style, résistance, précision et fonction!

Ou, doublement inspirée par les montres de poche du XIXe siècle et par les montres rondes des Trente glorieuses, parler de la ligne des Master, née en 1992, première montre à avoir été soumise au « 1000 Hours Control », et qui poursuit sa route dans la grande tradition horlogère.

De 1959, année de création de la montre Memovox Deep Sea, date une autre lignée-phare, celle des montres dites “Diving”, véritables instruments de précision qui ont pour noms mythiques Polaris ou Compressor.

Enfin, plus près de nous, en 2007, est née une nouvelle famille de montres qui, d’ores et déjà, fait date dans l’histoire horlogère: la Duomètre. Née d’un concept totalement inédit, inspirée de la grande tradition de la chronométrie de poche du XIXe siècle mais adaptée pour la première fois aux montres-bracelets, la lignée des montres Duomètre affiche un visage caractéristique, parfait reflet des mouvements Dual-Wing qui les animent: un concept authentiquement révolutionnaire mais patient fruit d’un terroir, d’un savoir et d’inventions successives.

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Duomètre à Sphérotourbillon

La plus récente de toutes les inventions à avoir ainsi émaillé la longue histoire de Jaeger-LeCoultre réunit en un seul garde-temps les quatre branches qui, depuis les racines de la Manufacture, ont construit sa renommée. La nouvelle montre Duomètre à Sphérotourbillon opère ainsi la parfaite jonction de la Précision, de la Fiabilité, des Fonctions et du Style.

En effet, sous un visage d’apparence classique à l’esthétique unique et immédiatement reconnaissable inspirée des montres de poche d’autrefois et respectueuse des codes horlogers les plus exigeants, la montre Duomètre à Sphérotourbillon, dotée d’un mouvement au concept mécanique totalement inédit, offre des performances chronométriques superlatives tout en présentant un spectacle inouï. La montre ultime, en quelque sorte.

Le concept Dual-Wing

Cette montre totalement innovante, voire véritablement révolutionnaire, est issue du concept Dual-Wing né en 2005 mais appliqué pour la première fois en 2007 dans la montre Duomètre à Chronographe. En quoi consiste ce concept Dual-Wing qui ouvre de nouvelles avenues à des fonctions inédites et à leur expression esthétique?

Métaphoriquement, il se résume en quatre mots: “Une montre, deux cerveaux”. En d’autres termes, deux mécanismes distincts partageant le même organe réglant cohabitent à l’intérieur d’un seul et même mouvement. Cette cohabitation d’un nouveau genre peut emprunter diverses architectures selon les fonctionnalités de la pièce. Dans la montre Duomètre à Chronographe, le chronographe a une seule et même régulation en commun avec les indications horaires mais dispose par ailleurs de sa propre source indépendante d’énergie. Conséquence: sa marche, tout comme son enclenchement ou son déclenchement n’interfèrent en rien avec la mesure horaire et n’altèrent pas sa chronométrie. Cette même source énergétique indépendante permet la mesure du temps chronométré au 1/6e de seconde.

Dans la montre Duomètre à Quantième Lunaire, sortie en 2009, le même concept Dual-Wing est interprété tout à fait différemment. C’est cette fois à l’organe réglant lui-même qu’est dédiée une des deux sources énergétiques indépendantes, permettant dès lors d’ajuster l’heure elle-même au 1/6e de seconde. Et ceci sans devoir suspendre le battement de l’organe réglant. C’est la seule montre au monde qui le permet.

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Une nouvelle déclinaison du concept

La nouvelle montre Duomètre à Sphérotourbillon se base quant à elle sur une déclinaison totalement originale du concept Dual-Wing qui permet à la Manufacture d’introduire une complication inédite au service de la plus haute précision. En effet, tout comme dans la montre Duomètre à Quantième Lunaire, la conception duale du nouveau Calibre Jaeger-LeCoultre 382 offre à l’organe réglant une réserve d’énergie qui lui est exclusivement dédiée. Dès lors celui-ci continue à fonctionner lors de la mise à l’heure au top horaire de la montre qui s’effectue par retour en vol et redémarrage instantané de sa course.

Mais le fait que ce concept s’applique ici à un régulateur à tourbillon fait de facto de la montre Duomètre à Sphérotourbillon la seule montre tourbillon au monde ajustable à la seconde. Ce qui, pour un tourbillon, concèderez-vous, est la moindre des politesses...

Mais notre étonnement face à ce garde-temps ne s’arrête pas là.

En effet, la montre Duomètre à Sphérotourbillon combine précision et spectacle, performance technique et complication démonstrative, et ceci avec une élégance stylistique hors-pair. L’esthétique, ici, est directement issue de la technicité qu’elle exprime avec une pureté et une lisibilité qui permettent d’affirmer que la montre Duomètre à Sphérotourbillon est non seulement le dernier jalon de la longue tradition d’invention de la Manufacture, mais est aussi la pièce inaugurale d’une nouvelle génération de grandes complications.

Comme son nom l’indique, la montre Duomètre à Sphéro-tourbillon est régulée par un spectaculaire tourbillon multi-axes. Le premier axe autour duquel tourne le tourbillon est concentrique à sa cage. Le second axe vertical est quant à lui incliné de 20° par rapport à l’axe de la cage. La combinaison de ces deux axes entraîne le tourbillon dans un mouvement comparable à celui d’une toupie qui, tout en tournant sur elle-même dans un axe vertical, accomplit en même temps une rotation inclinée. Cette double rotation ne se fait pas à la même vitesse. La rotation autour du premier axe s’effectue en 15 secondes, la rotation autour du deuxième axe en 30 secondes. Ces deux mouvements se combinent spectaculairement et résultent en une rotation complète en 30 secondes qui, grâce à ce mouvement de toupie, compense les effets de la gravitation dans les différentes positions (contrairement au tourbillon traditionnel qui ne compense qu’en position verticale). Au cœur de ce dispositif tridimensionnel, bat un spiral non plus plat, comme les spiraux traditionnels, mais de forme cylindrique (tel qu’on en trouve dans les chronomètres de marine du XVIIIe siècle). Au-delà du seul spectacle, aussi impressionnant soit-il, de ce tourbillon volant monté sur roulements à billes, il s’agit bien là d’une avancée importante en termes de précision, qui fait suite à l’avancée déjà obtenue par le précédent gyrotourbillon, présenté par la Manufacture en 2004.

Performance et élégance

Mais la montre Duomètre ne se “contente” pas d’être à la fois précise et spectaculaire. Après les années de surenchère et d’extravagance qu’a traversées l’horlogerie, elle réconcilie performance extrême et élégance par la grâce de ses codes très classiques, très horlogers, la finesse et la subtilité de sa décoration, son faible encombrement (14,1 mm de hauteur – y compris son verre saphir bombé - pour 42 mm de diamètre), son ergonomie étudiée et son style reconnaissable entre mille. Car ce style particulier n’a rien d’aléatoire. Au service de la plus grande lisibilité, il est l’expression directe du mouvement dual qui l’anime.

A 3h, un cadran grené cristallin avec appliques en or indique l’heure et la minute locales (ou “Travel Time”), ainsi que, sur son pourtour, la date par aiguille. La petite seconde avec retour en vol (flyback) est quant à elle indiquée à 6h. A 12h, un cadran 24h affiche un second fuseau horaire de référence (ou “Hometime”). Deux indications de réserve de marche pour les deux barillets (45 heures de réserve) s’affichent discrètement à 1h et à 5h. Voilà pour la zone dédiée aux indications. L’autre zone du cadran est entièrement consacrée au spectacle cinétique du sphérotourbillon qui règle en majesté la marche régulière de la montre. Le tout prend place dans un boîtier extrêmement sobre et d’un classicisme intemporel, réalisé en or rose 18 carats ou en platine (version limitée à 75 exemplaires). Son usage est d’une simplicité absolue. Une seule couronne permet de remonter les deux barillets, dans le sens horaire pour les fonctions et dans le sens anti-horaire pour le tourbillon. Tirée d’un cran, elle permet de régler le temps local et la date; de deux crans de régler le temps de référence. A 2h, un poussoir permet le retour en vol de la petite seconde. La montre Duomètre à Sphérotourbillon: un garde-temps que l’on peut sans hésitation qualifier de “montre ultime du connaisseur”.

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Duomètre à Quantième Lunaire 40.5

Esthétiquement, la nature duale intérieure de la montre Duomètre à Quantième Lunaire 40.5 s’exprime elle aussi par une allure classique, privilégiant la lisibilité et tout naturellement divisée en deux zones distinctes. Mais tant ses fonctions que son fonctionnement mécanique diffèrent profondément de la montre Duomètre à Sphérotourbillon. Lors de sa première apparition, en 2011, la montre Duomètre à Quantième Lunaire se présentait avec un cadran percé de deux larges fenêtres dévoilant partiellement le mouvement et permettant de lire les deux indications de réserve de marche directement gravées sur les barillets.

La nouvelle montre Duomètre à Quantième Lunaire 40.5 offre quant à elle un cadran plein, dans le droit fil du grand classicisme horloger. La double indication de la réserve de marche s’affiche désormais par deux fines aiguilles disposées parallèlement à 5h et à 7h. A droite, l’aiguille indique la réserve dévolue aux heures et aux minutes, qui s’affichent sur un cadran à 3h, à la grande seconde centrale, à la seconde foudroyante indiquant le 1/6e de seconde dans un petit cadran à 6h, ainsi qu’à l’échelle du quantième à aiguille bleuie portée sur le pourtour de la phase de lune. Cette lune en guichet indique les phases de l’hémisphère nord. La phase de lune de l’hémisphère sud est quant à elle indiquée par une double aiguille qui pointe l’âge de la lune. A gauche, l’aiguille indique la réserve de marche exclusivement dévolue à l’échappement.

Techniquement, comment ne pas évoquer la complexité du mouvement mécanique à remontage manuel qui l’anime, le Calibre Jaeger-LeCoultre 381? Ici, les deux mécanismes distincts sont associés et coordonnés par l’intermédiaire de l’aiguille de la seconde foudroyante. La montre Duomètre à Quantième Lunaire possède en effet deux aiguilles des secondes: une seconde centrale et une seconde foudroyante accomplissant 6 sauts par seconde et donc précise au 1/6e de seconde. Leurs deux roues d’échappement sont solidaires du même axe, l’une fonctionnant avec l’ancre et l’autre entraînant l’étoile de la seconde foudroyante. Lorsque l’on tire la couronne, les deux aiguilles reviennent instantanément à zéro alors que le mécanisme de l’échappement continue à battre, le balancier restant en fonction (tandis que dans un stop seconde traditionnel, celui-ci s’arrête). En repoussant la couronne, les deux aiguilles parfaitement coordonnées se remettent en marche simultanément, les roues des aiguilles s’engrenant instantanément avec le mécanisme de la mesure du temps demeuré actif et se mettent aussitôt à tourner. L’ajustement au top horaire n’est dès lors plus une illusion, comme dans la plupart des cas (car lorsque un balancier s’arrête, il faut compter plusieurs minutes avant qu’il ne regagne sa précision d’alternance), mais une réalité tangible et mesurable.

La nouvelle montre Duomètre à Quantième Lunaire en or rose 18 carats arbore une taille de 40,5 mm qui sied merveilleusement à son rang de pièce d’exception taillée pour la postérité.

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Le classicisme des montres rondes

Master Control

En 1992, Jaeger-LeCoultre lançait sous l’appellation Master Control ce qu’elle appelait alors “une nouvelle génération de montres automatiques classiques”. Esthétiquement, la montre Master Control s’inspirait en effet de lignes classiques légendaires remontant aux années cinquante.

Mais outre cette inspiration formelle nostalgique, la montre Master Control de 1992 innovait radicalement dans le domaine de prédilection de la Manufacture: la chronométrie. Alors que la plupart des mouvements mécaniques de l’époque tournaient encore à 21 600 alternances heure, le Calibre automatique extra-plat Jaeger-LeCoultre 889/1 qui l’équipait tournait à 4Hz, soit 28 800 alternances heure. Cette haute fréquence lui permettait de remplir sans peine les exigences d’un chronomètre COSC. Mais la Manufacture ne s’en contentait pas et voulait aller plus loin dans ses exigences de précision et de stabilité de marche. Elle introduisit alors le «1000 Hours Control». Durant 6 semaines, les mouvements subissent tous les outrages: des tests trois fois plus longs et plus rigoureux que ceux du COSC. Chaque mouvement est ainsi astreint à un banc d’essai dans six positions diverses, traverse des écarts de température extrêmes, est soumis à des secousses violentes et exposé à d’intenses champs magnétiques. Ce n’est qu’au bout de cette véritable torture que le maître-contrôleur, seul habilité à décider si une montre Master Control peut être livrée, gravera sa signature à l’intérieur du boîtier. A l’extérieur sera apposé le sceau en or, portant le numéro individuel du test et un logo gravé en forme de mappemonde (identique à celui qui figure sur la montre Géomatic des années 50) qui attestera de sa fiabilité et de sa précision.

Vingt ans après, son œuvre de pionnier dans le domaine de la précision, de la fiabilité et des procédures de contrôle étant pleinement reconnue (la fréquence de 28 800 alternances heure étant par ailleurs devenue une norme d’excellence), Jaeger-LeCoultre introduit la nouvelle montre Master Control. D’un diamètre légèrement réduit de 39 mm (contre 40 mm pour le modèle précédent, datant de 2005), elle se présente dans un nouveau boîtier dont la lunette a été encore amincie, privilégiant ainsi la clarté et la lisibilité de son cadran argent soleillé arborant heures et minutes indiquées par aiguilles Dauphines sur index en appliques et date en guichet à 3h. La finesse de ses cornes étirées renforce encore son élégance véritablement intemporelle. Sa précision est assurée par le célèbre mouvement automatique Calibre Jaeger-LeCoultre 899.

Master Ultra Thin Réserve de Marche

L’indication de la réserve de marche était déjà en vogue dans les années 40 et Jaeger-LeCoultre en était le pionnier. Parmi tous les modèles de la ligne Master Control, la montre Master Réserve de Marche a ainsi connu un succès considérable, qui ne s’est jamais démenti.

Aujourd’hui, elle apparaît dans une nouvelle version au boîtier Ultra Thin de 39 mm de diamètre (contre les 37 mm du modèle précédent) taillé dans de l’acier ou de l’or rose 18 carats, dont le profil plus acéré et les fines cornes étirées magnifient le cadran épuré pour ne conserver que l’essentiel. Tout dans le design de ce modèle est conçu pour lui procurer une lisibilité superlative, du dessin affilé des aiguilles et des index en applique à l’harmonieuse disposition d’une petite seconde dépouillée à 6h, de l’indication de réserve de marche par aiguille à 10h et, symétriquement, de celle de la date par aiguille à 2h. Dans ces nouveaux atours, la montre Master Ultra Thin Réserve de Marche, animée par le Calibre automatique Jaeger-LeCoultre 938, étanche à 5 bar, exprime avec une élégance rare l’essence de la philosophie horlogère de la Manufacture.

Master Ultra Thin Tourbillon

S’il est un domaine dans lequel la Manufacture non seulement excelle mais a régulièrement posé des jalons essentiels, c’est bien le tourbillon. Ainsi Jaeger-LeCoultre a-t-elle multiplié les premières dans ce domaine d’excellence avec la montre Gyrotourbillon 1, premier tourbillon tridimensionnel présenté en 2004, la Reverso Gyrotourbillon 2 de 2008, premier tourbillon tridimensionnel à être équipé d’un spiral cylindrique, ou encore la Master Grande Tradition Grande Complication, premier tourbillon à indications célestes, créé en 2009.

En dehors de ces seules avancées spectaculaires qui ont fait entrer le tourbillon dans une nouvelle ère, Jaeger-LeCoultre a aussi marqué les esprits dans le domaine technique de la chronométrie appliquée au tourbillon. Aujourd’hui, elle introduit la nouvelle montre Master Ultra Thin Tourbillon, emportée par un mouvement automatique de dernière génération, le Calibre Jaeger-LeCoultre 982.

Dans sa pureté absolue, elle se présente comme la quintessence du tourbillon. D’une élégance dénuée de toute ostentation, d’une minceur remarquable – son boîtier en or rose 18 carats aux lignes aussi fines que tendues ne fait que 11,3 mm d’épaisseur – ce tourbillon est la résultante de décennies de recherche et de développement chronométriques et techniques. Mais il affiche un visage d’un classicisme horloger absolu dont la rigueur n’a d’égal que la subtile sensualité. Son cadran coquille d’œuf, parcouru par deux sobres et élancées aiguilles d’or et ponctué de fins index en applique, est tout entier dédié à la mise en valeur de son tourbillon: aérien, fin, subtil, ouvert à 6h dans une orbite aux parfaites proportions, il est maintenu par un pont aux lignes élancées et cerclé d’une échelle indiquant les petites secondes. Allant ainsi droit à l’essentiel de la mesure de précision du temps, la montre Master Ultra Thin Tourbillon a l’élégance absolue des objets conçus pour la pérennité.

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Rendez-Vous

Depuis 2010, Jaeger-LeCoultre propose aux femmes éprises autant de beauté que de tradition horlogère une ligne de délicieux garde-temps de forme ronde, inspirés de la classique montre Master Control. Destinée à accompagner fidèlement la femme de jour comme de nuit, la montre Rendez-Vous arbore un très original indicateur jour/nuit qui se détache sur un superbe cadran finement guilloché, encerclé de chiffres très lisibles, dessinés dans le plus pur style Art déco.

Soleil et lune défilent ainsi dans un guichet à 6h. Une lunette sertie de diamants vient apporter une touche de sophistication supplémentaire à cette féminissime et très horlogère montre animée de mouvements mécaniques à remontage automatique.

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Grande Reverso Lady Ultra Thin

En 2011, à l’occasion des 80 ans de la montre Reverso, Jaeger-LeCoultre a dévoilé une nouvelle interprétation de son icône. Comme son nom l’indique avec précision, la montre Grande Reverso Lady Ultra Thin, dédiée aux femmes, est de dimensions plus généreuses que l’original dont elle s’inspire tout en arborant une minceur exceptionnelle (7,2 mm d’épaisseur). Mais par ailleurs, tous les codes esthétiques qui ont fait l’intemporalité de la Reverso ont été scrupuleusement respectés, que ce soient les proportions du boîtier, ses fameux godrons, sa minuterie, ses aiguilles en forme de glaive ou encore ses chiffres si emblématiques de l’Art déco qui sont parmi les signes identitaires les plus marquants de cette montre légendaire.

Malgré ses nouvelles dimensions, son brancard légèrement galbé et sa légèreté en font une montre qui s’ajuste à perfection aux poignets féminins. Un nouveau cadran finement guilloché, un nouveau bracelet métal lui confèrent un visage qui, pour être nouveau, n’en reste pas moins si familier.

Honneur au bicolore

Cette année, elle redouble de séduction dans une nouvelle version bicolore, mélangeant l’or rose 18 carats et l’acier avec une grande subtilité qui met encore plus en valeur le travail des designers de la Manufacture qui se sont employés à adoucir ses lignes sans rien ôter à sa force de caractère. Montée sur bracelet bicolore or rose 18 carats et acier ou sur bracelet cuir, elle indique l’essentiel du temps – soit heures et minutes – et est animée par un mouvement quartz de haute qualité Calibre Jaeger-LeCoultre 657.

Déclinaisons Haute Joaillerie

Le dessin et les proportions délicieusement féminines de la montre Grande Reverso Lady Ultra Thin en font un écrin particulièrement adapté aux diverses déclinaisons joaillières qui en rehaussent et en magnifient la beauté.

Ainsi en est-t-il de la Grande Reverso Lady Ultra Thin Haute Joaillerie.

Animée par un mouvement mécanique à remontage manuel, le Calibre Jaeger-LeCoultre 846, elle arbore un magnifique cadran dont la minuterie centrale est finement guillochée soleil. Tout autour, ces rayons se prolongent en une marqueterie de nacre aux subtils reflets, comme divisée par de longs et minces index d’or, sur laquelle se détachent quatre chiffres marquant le centre des quatre pans de son boîtier d’or rose 18 carats. Sa lunette est sertie de 100 diamants ronds et, ultime détail, la couronne de son remontoir est ornée d’un cabochon serti lui aussi d’un diamant (1,1 carat au total). Montée sur un bracelet en cuir alligator, elle fait preuve d’une rare distinction.

Neva

Une montre s’apprécie techniquement, esthétiquement et, tout particulièrement dans le cas de la Reverso, tactilement aussi. La nouvelle Grande Reverso Lady Ultra Thin Neva pousse cette combinaison des sens à son apogée.

Techniquement, elle est animée par l’extraordinairement fiable et précis mouvement mécanique à remontage manuel Calibre Jaeger-LeCoultre 846. Esthétiquement, son sertissage si particulier qui recouvre l’intégralité de son boîtier réversible, transforme ce garde-temps en un intemporel joyau de Haute Horlogerie. Tactilement, ce sertissage que l’on nomme “serti neige”, lui confère la douceur d’un merveilleux galet poli par les eaux du temps.

Ce n’est certainement pas un hasard si ce “serti neige” si soyeux est né dans la Grande Maison de la Vallée de Joux, une vallée aux longs hivers enneigés. C’est un travail d’une infinie patience qui permet d’assembler ainsi côte à côte une myriade de petits diamants serrés les uns contre les autres pour former un tapis aussi dense que lumineux. Traversée de lignes ondulées qui rappellent les traces laissées par des skis dans la neige, cette pièce de Haute Joaillerie, montée sur bracelet cuir, irradie avec une douceur incomparable.

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Grande Reverso

Grande Reverso Calendar

Introduite il y a quelques années avec ses dimensions de 48,5 mm par 29,5 mm, elle est certes d’une taille plus généreuse que la Reverso Classique mais respecte parfaitement les idéales proportions du boîtier réversible. La montre Grande Reverso offre néanmoins un espace qui permet d’intégrer sur son cadran allongé des indications supplémentaires de façon particulièrement harmonieuse, offrant une grande lisibilité tout en préservant la pureté du dessin Art déco original.

Ainsi en est-t-il de la nouvelle Grande Reverso Calendar en or rose 18 carats ou en acier, montée sur bracelet cuir alligator, qui intègre un calendrier complet présentant le jour et la date dans deux généreux guichets rectangulaires disposés en haut de la montre, ainsi que la date à aiguille qui court autour d’une très belle phase de lune circulaire située à 6h. Cette lune, à la fois poétique et précise, est reproduite de façon très réaliste sur un disque bleu constellé d’étoiles. Les finitions du cadran argenté sont particulièrement raffinées de façon à mettre en valeur les indications dont l’emplacement est minutieusement calculé. La zone centrale, subtilement guillochée de façon à former un fin réseau, est entourée de la célèbre minuterie identitaire de la montre Reverso. Tout autour s’épanouissent les grands chiffres des heures. Au verso, on peut admirer la décoration particulièrement soignée, dans un esprit de grand classicisme, du mouvement mécanique à remontage manuel Calibre Jaeger-LeCoultre 843.

Grande Reverso Blue Enamel

Comble du raffinement, la nouvelle montre Grande Reverso Blue Enamel témoigne de la haute maîtrise classique des artisans d’art de la Manufacture. Son cadran irradie d’un bleu stupéfiant, à la fois riche, dense et particulièrement lumineux. Pour obtenir cette profondeur remarquable, les artisans ont guilloché une plaque en or gris 18 carats, gravant des motifs semi-circulaires qui s’épanouissent en vagues successives ou en pétales s’ouvrant tout autour du point central des deux aiguilles des heures et des minutes.

Les noms Jaeger-LeCoultre et Reverso apparaissent dans de petits cartouches disposés à 12h et à 6h, à l’intérieur de la minuterie gravée. Le cadran est ensuite passé entre les mains des émailleurs qui lui ont donné cet émail d’un bleu intense, magique et translucide, obtenu par cuissons et polissages successifs. Animée par le mouvement mécanique à remontage manuel Calibre Jaeger-LeCoultre 822, la Grande Reverso Blue Enamel est éditée en série limitée de 50 exemplaires.

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Jaeger-LeCoultre Deep Sea Chronograph

A près la réédition en 2010 de la légendaire Memovox Deep Sea, première montre automatique de plongée dotée d’une alarme, Jaeger-LeCoultre introduit pour la première fois avec la montre Jaeger-LeCoultre Deep Sea Chronograph un mouvement chronographe à trois compteurs dans ce boîtier historique.

Ce chronographe comporte une innovation très intéressante sous la forme d’un indicateur de marche de la fonction chronographique. Ce sont deux petits disques, superposés dans une ouverture située sous le nom Jaeger-LeCoultre qui, en changeant de couleur, indiquent au plongeur si le chronographe est remis à zéro et prêt à l’usage (l’indicateur est alors blanc), s’il est en fonction (l’indicateur est à demi blanc et à demi rouge) ou s’il est arrêté (l’indicateur est rouge).

Cette indication d’une grande utilité et d’une évidente facilité de lecture, a nécessité la mise au point d’un nouveau mouvement, le Calibre automatique Jaeger-LeCoultre 758 (28 800 alternances/heure et 65h de réserve de marche), qui intègre le complexe mécanisme nécessaire à l’enclenchement et au déclenchement de cet avertisseur instantané d’un nouveau genre.

Le boîtier en acier de la montre Jaeger-LeCoultre Deep Sea Chronograph, de 42 mm de diamètre, est surmonté d’une lunette tournante traditionnelle (contrairement à la Memovox originale dont la lunette tournante était intérieure) qui a été amincie pour offrir une lisibilité optimale des indications horaires et chronographiques indispensables au plongeur. Robuste, elle est montée sur de très résistants bracelets taillés dans un cuir veau gaufré qui rappelle les bracelets d’origine.

Jaeger-LeCoultre Deep Sea Vintage Chronograph

Inspirée de la montre Memovox Deep Sea de 1959, la montre Jaeger-LeCoultre Deep Sea Vintage Chronograph s’inscrit dans la grande tradition des montres de plongée de la Manufacture. Réservée aux boutiques Jaeger-LeCoultre, son design évoque avec nostalgie les premières montres de plongée de cette légendaire lignée.

Pour encore mieux souligner son appartenance à la collection vintage, la montre est équipée d’un mouvement chronographe avec deux compteurs, le Calibre Jaeger-LeCoultre 751G, et ses index et aiguilles sont recouverts d’un superluminova orangé du plus bel effet.

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